Découvrez les conséquences auxquelles vous vous exposez en cas de non-possession de la vignette Crit’Air, ainsi que les motivations derrière sa création.
Depuis son introduction sur les pare-brises automobiles en 2017, la vignette Crit’Air est devenue un outil crucial pour réguler l’accès à certaines zones en fonction des niveaux de pollution. Avec près de 48 000 décès annuels attribués à la pollution de l’air en France et la moitié de la population respirant un air contenant plus de polluants que la norme autorisée, cette mesure vise à améliorer la qualité de l’air et à protéger la santé publique en réduisant les émissions de polluants.
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Les différentes vignettes Crit’Air
L’acquisition de la vignette Crit’Air est désormais une démarche simple et accessible. Il suffit de se rendre sur le site certificat-air.gouv.fr pour entamer les démarches, avec un prix fixé à 3,11 euros. Cette procédure en ligne offre une facilité et une rapidité appréciables, d’autant plus que le coût de la vignette reste modique par rapport à l’amende encourue pour son absence sur le pare-brise. Il convient de souligner que cette vignette est valide pour tous les types de véhicules, de la moto aux camions, ce qui en fait un outil de gestion de la qualité de l’air très inclusif.
Pour ceux qui préfèrent opter pour la voie postale, il est également possible d’acquérir la vignette Crit’Air en remplissant un formulaire dédié et en payant par chèque. Toutefois, par cette méthode, le coût est légèrement plus élevé, s’élevant à 3,62 euros. Malgré cette différence minime, cette option reste accessible à ceux qui ne peuvent ou ne souhaitent pas utiliser la procédure en ligne.
Les vignettes Crit’Air sont classées en différentes catégories identifiables par un numéro et une couleur spécifiques. Cette classification va des véhicules électriques aux voitures diesel en fonction de leur année d’immatriculation :
- Vertes : Véhicules 100% électriques
- N°1 Violette : Véhicules essence immatriculés à partir de 2011 et les hybrides.
- N°2 Jaune : Véhicules essence immatriculés entre le 1ᵉʳ janvier 2006 et le 31 décembre 2010. Comprends également les moteurs diesels à partir de 2011
- N°3 Violet : Véhicules essence immatriculés entre le 1ᵉʳ janvier 1997 et le 31 décembre 2005. Comprends également les moteurs diesels entre 2006 et 2010.
- N°4 Violet : Véhicules diesel immatriculés entre le 1ᵉʳ janvier 2001 et le 31 décembre 2005
- N°5 Gris : Véhicules diesel immatriculés entre le 1ᵉʳ juillet 1997 et le 31 décembre 2000.
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Quelles sont les sanctions encourues pour l’absence de vignette Crit’Air ?
Le non-respect des règles relatives à la vignette Crit’Air peut entraîner des amendes conséquentes. En cas d’absence de la vignette ou de présence d’une vignette inadaptée, le montant maximal de l’amende atteint 135 euros, bien que le montant forfaitaire de base soit de 68 euros.
De plus, même en cas de possession d’une vignette contrefaite, les conséquences peuvent être sévères, allant jusqu’à la saisie du véhicule et son placement en fourrière. La vignette Crit’Air est conçue pour réguler l’accès des véhicules aux Zones à Faibles Émissions (ZFE) et pendant les périodes de pics de pollution.
Dans ces situations, les véhicules les moins polluants sont privilégiés, dans le but de préserver la qualité de l’air en limitant le nombre de véhicules circulant. Ainsi, la vignette Crit’Air joue un rôle crucial dans la gestion de la pollution atmosphérique et la protection de l’environnement.
Quand est-il nécessaire de posséder la vignette Crit’Air ?
Il est impératif d’avoir la vignette Crit’Air dans diverses circonstances, notamment :
- Si vous résidez dans une Zone à Faibles Émissions (ZFE) définie par les autorités locales.
- Lors de la mise en place de la circulation alternée en période de pic de pollution.
Cependant, l’utilisation de la vignette Crit’Air révèle une réalité plus complexe. Malheureusement, elle favorise souvent les propriétaires de véhicules plus récents, donc généralement plus aisés.
Pour atténuer cette inégalité, le gouvernement propose des aides aux conducteurs souhaitant remplacer leur vieille voiture. Par exemple, la prime à la conversion offre une incitation financière pouvant aller jusqu’à 500 euros pour la mise à la casse d’un véhicule ancien.