Découvrez les 40 métiers en France offrant des salaires attrayants dès le début de carrière, selon la dernière étude du cabinet de recrutement Hays, où la demande de candidats qualifiés reste élevée.
Dans un contexte où certains secteurs d’activité en France peinent à trouver des candidats qualifiés, les entreprises offrent des salaires attractifs, même pour les débutants, dans des domaines tels que l’informatique, la comptabilité et les assurances. L’étude 2024 sur les rémunérations en France réalisée par le cabinet de recrutement Hays révèle les métiers les mieux payés et ceux présentant la plus forte demande de main-d’œuvre. Capital a ainsi dressé une liste de 30 métiers accessibles aux nouveaux arrivants sur le marché du travail, tandis que nous avons identifié les professions offrant un salaire annuel fixe de plus de 40 000 € dès la première année, bien que ces chiffres n’incluent pas les éléments variables tels que les primes, représentant parfois jusqu’à 50 % du salaire fixe, et les avantages en nature.
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En haut du podium : les métiers de l’informatique
Premièrement, il ressort de ce classement que le secteur de l’informatique se distingue en offrant un nombre significatif de postes avec des hauts revenus dès les premières années de carrière. Les technologies de l’information (IT) occupent une place prépondérante, avec une forte demande pour des compétences telles que le développement, la programmation, l’analyse et la cybersécurité. Selon Oualid Hathroubi, ces métiers permettent aux entreprises de se positionner en avant-garde, surtout avec l’avènement de l’intelligence artificielle, incitant ainsi à la création de logiciels propres pour rester compétitif.
Néanmoins, malgré l’intérêt croissant des jeunes pour ces métiers et l’émergence d’écoles spécialisées, le secteur reste soumis à des tensions en termes d’offre et de demande. Cette situation persistante entrave encore la capacité des entreprises à pourvoir ces postes, comparativement à d’autres pays tels que les États-Unis et certains voisins européens.
Cependant, cette disparité offre un avantage notable en termes de rémunération, avec des salaires débutant à 40 000 € dès la première année pour des postes comme développeur back-end et atteignant jusqu’à 45 000 € pour des data scientists. Les perspectives d’évolution salariale sont également remarquables, pouvant grimper jusqu’à 50 000 € en trois ans, voire davantage pour des postes requérant une expérience accrue, comme architecte Cloud ou expert en sécurité.
Les assurances ne sont pas en reste
de rémunération dans le domaine des assurances. Spécialisés dans la statistique et le calcul des probabilités, les actuaire recrutent à partir de 45 000 €, même pour des jeunes diplômés sans expérience, selon les données du cabinet Hays. La perspective de progression salariale est remarquable, avec la possibilité d’atteindre jusqu’à 100 000 € en huit ans.
Cette situation n’est pas surprenante. Comme le souligne Oualid Hathroubi, le recrutement d’actuaires est un défi depuis une quinzaine d’années. Ces métiers techniques et complexes demandent une solide maîtrise des chiffres, et ils n’attirent pas particulièrement les jeunes. Ainsi, les entreprises sont disposées à offrir des salaires élevés pour attirer les rares candidats disponibles.
De manière générale, le secteur des assurances connaît une forte demande en recrutement pour soutenir une gamme de produits en constante expansion. Ces métiers de service génèrent des revenus importants avec des coûts relativement bas, résume le responsable.
La finance délivre les billets
Dans le sillage des assurances, le domaine de la finance et de la comptabilité se distingue également par sa générosité envers les nouveaux employés. Les contrôleurs de gestion entrent en poste avec un salaire démarrant à 40 000 €, avec la perspective de voir leur rémunération doubler après une décennie d’expérience.
Pour les auditeurs internes, dont le salaire initial est de 45 000 €, l’accès peut être plus restreint aux débutants. Toutefois, certaines entreprises adoptent une approche de recrutement axée sur la formation des juniors, en adaptant leurs responsabilités en fonction de leur expérience.
Le métier de fiscaliste demande quant à lui quelques années d’expérience, mais la persévérance en vaut la peine : selon les données du cabinet Hays, le salaire initial dépasse les 50 000 € et peut dépasser les 100 000 € après huit ans d’exercice.