Moins de tension à l’horizon pour les propriétaires ! Pourquoi donc ? Parce que la taxe foncière de l’année 2024 affiche une augmentation moins marquée par rapport à l’année précédente. Voyons cela de plus près.
La taxe foncière, établie selon les valeurs locatives cadastrales, devrait connaître une hausse en 2024, mais elle sera moins importante que l’année précédente. En effet, l’inflation, qui influence la revalorisation de ces valeurs, a été plus modérée que prévu. Selon les dernières données rapportées par Ouest-France, la taxe foncière augmentera d’au moins 3,9 % cette année. C’est une nouvelle rassurante pour les propriétaires, qui avaient fait face à une augmentation de 7,1 % en 2023. Cependant, il convient de rester prudent, car les taux d’imposition définis par les collectivités locales restent encore inconnus.
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Taxe foncière : comment elle est calculée ?
La taxe foncière, un impôt local concernant les propriétaires de biens immobiliers, est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale de chaque bien. Cette valeur représente le loyer théorique que pourrait générer le bien s’il était mis en location, multiplié par les taux d’imposition déterminés par les collectivités territoriales.
Parfois, la taxe foncière intègre également une contribution destinée au service d’enlèvement des ordures ménagères, soumise à un taux distinct. Cependant, il est crucial de noter que la valeur locative cadastrale peut varier, notamment en raison de travaux effectués sur le bien ou de révisions périodiques.
Depuis 2018, cette valeur est révisée annuellement en fonction d’un coefficient indexé sur l’inflation, ce qui explique en partie la forte augmentation de la taxe foncière en 2023, due à l’inflation élevée en 2022.
Hausse de la taxe foncière : 7,1 % en 2023 contre seulement 3,9 % en 2024
Si vous possédez un logement, vous savez qu’il est nécessaire de s’acquitter chaque année de la taxe foncière, qui est calculée en fonction de la valeur de votre bien. Cette valeur est évaluée par l’administration fiscale et révisée annuellement, généralement en tenant compte de l’inflation.
Cette année, l’inflation a été plus faible que prévu, se situant à seulement 3,9 % entre novembre 2022 et novembre 2023. C’est sur la base de ce taux que sera calculée la taxe foncière de 2024, ce qui représente une bonne nouvelle comparé à l’année précédente où la hausse avait atteint 7,1 %.
Les propriétaires peuvent ainsi anticiper des paiements moins élevés que ce qu’ils redoutaient. Toutefois, il est important de ne pas se réjouir trop rapidement, car le taux d’imposition fixé par chaque commune peut également influencer le montant final de cet impôt.
Quels taux seront décidés par les municipalités ?
L’an dernier, alors que la taxe foncière connaissait une hausse significative, la plupart des municipalités ont opté pour une politique fiscale plus modérée, évitant ainsi d’augmenter leurs taux d’imposition. Cependant, selon un article de Libération daté du 30 août 2023, certaines villes ont choisi d’adopter une approche différente, entraînant une augmentation de la facture fiscale.
Des exemples de taux d’imposition particulièrement élevés sont les suivants :
- Paris : 59%
- Meudon : 42,2%
- Grenoble : 31,5%
Il est donc légitime de se demander ce qui nous attend cette année. Bien que cela reste encore incertain, il est probable que les zones où la demande de logements dépasse l’offre subissent une pression fiscale importante.
Par ailleurs, en 2023, la hausse de l’indice des valeurs locatives de 7,1% a entraîné en moyenne une augmentation de 63 euros par an pour les contribuables. Pour l’année en cours, il faudra attendre les décisions des municipalités pour connaître l’évolution de la situation.
