La prime de retraite de 100 euros sera octroyée sous certaines conditions. Êtes-vous éligible ? Obtenez tous les détails ici !
Les personnes âgées qui ont eu une carrière peu ou pas active se retrouvent souvent avec une modeste pension de retraite, à peine suffisante pour couvrir leurs besoins essentiels. Pour pallier cette insuffisance, le gouvernement a décidé d’octroyer des subventions supplémentaires, dont une récente augmentation de 100 euros. Cependant, tous les retraités ne seront pas éligibles à cette mesure. Êtes-vous parmi ceux qui bénéficieront de cette aide ? Découvrez-le ici !
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Réforme des retraites : une proposition à l’horizon
Avant 2024, le gouvernement a entrepris une série de réformes visant à améliorer les divers régimes de retraite, comprenant des ajustements financiers et l’introduction de nouvelles aides destinées aux retraités aux revenus modestes.
Parmi ces mesures, une modification significative a été apportée au mode de calcul du Minimum contributif (Mico) : auparavant indexé sur l’inflation, il sera désormais ajusté en fonction du Salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), avec pour objectif d’assurer un niveau de retraite d’au moins 85 % du Smic net. Parallèlement, le gouvernement s’est engagé à augmenter de 100 euros le Mico, un avantage conçu pour soutenir les retraités touchant des pensions minimales ou ayant cotisé sur des salaires modestes au cours de leur carrière.
Cependant, selon une récente publication de la Drees datée du 29 février, il a été révélé que cette hausse de 100 euros ne sera pas automatiquement accordée à tous les retraités, mais plutôt soumise à des critères d’éligibilité spécifiques, modifiant ainsi les attentes quant à son impact sur l’ensemble des bénéficiaires de pensions de retraite.
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Les différentes conditions d’accès à la hausse du minimum contributif
D’après une analyse menée par Martin Chopard, la réforme du minimum contributif n’englobe pas tous les retraités aux revenus modestes, car sur les 634 000 demandeurs éligibles, seuls environ 185 000 pourront en bénéficier, à condition toutefois de remplir les critères requis.
Pour rappel, cette subvention est accordée aux individus dont les revenus sont inférieurs à 1 367,51 euros, prenant en compte à la fois la pension de base et la pension complémentaire. Cependant, pour obtenir cette complément, il est impératif d’avoir une carrière complète rémunérée au salaire minimum, que ce soit dans le secteur privé, en tant que travailleur indépendant ou en tant que salarié agricole.
Certains bénéficiaires peuvent toutefois être exemptés de ces conditions, mais dans ce cas, le montant de la prime ajoutée à leur pension est calculé proportionnellement à leur durée effective d’activité, ce qui entraîne une réduction du montant total du Mico sur leurs pensions. Auparavant, cette aide permettait aux retraités de bénéficier de 110 euros supplémentaires sur leur pension, mais avec la récente augmentation, les retraités toucheront environ 136 euros de plus cette année, soit une augmentation d’environ 26 euros. Sous certaines conditions, cette hausse peut même atteindre 30 euros par mois.
Un changement qui touche également d’autres bénéficiaires
En plus des conditions à remplir pour bénéficier du Mico, la réforme comporte d’autres aspects positifs. Parmi ceux-ci, elle ouvre la possibilité à plus de 20 000 retraités qui n’y avaient jamais eu accès auparavant de faire valoir leurs droits, sous réserve, bien entendu, de remplir les conditions requises.
En outre, en étant indexée sur le Smic, cette aide vise à maintenir un pourcentage constant de bénéficiaires. Cette année, le nombre de bénéficiaires a déjà augmenté de 30 %, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu’en 2070, selon les estimations de la Drees.
Ainsi, comme le souligne l’organisme, cette réforme vise à cibler les 30 % des retraités les plus modestes, renforçant ainsi son impact sur ceux qui en ont le plus besoin.