Cependant, il est important de noter que plusieurs critères doivent être remplis pour envisager de bénéficier d’un tel niveau de rémunération dans ce secteur. Les détails.
Évidemment, il existe un lien entre la durée des études et le niveau de rémunération. En 2016, selon les données de l’Insee, parmi les jeunes travailleurs ayant quitté l’enseignement initial depuis 1 à 4 ans, ceux ayant suivi des études supérieures percevaient un salaire net médian de 1 370 euros après des études courtes et de 1 800 euros après des études longues. Cependant, certains métiers ne nécessitant pas de longues années d’études offrent néanmoins des rémunérations attractives. Parmi eux, certains permettent de toucher jusqu’à 5 000 euros nets par mois, bien que cette rémunération ne soit pas accessible à tous les professionnels de ces secteurs.
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Comment accéder à ce métier ?
Revenons d’abord sur les parcours de formation requis pour accéder à ce métier : les candidats ont le choix entre deux types de formations. Ils peuvent soit opter pour un CAP (certificat d’aptitude professionnelle), d’une durée de deux ans, soit choisir un bac professionnel, qui s’étale sur trois ans.
Une fois diplômés, ils peuvent choisir de rejoindre une entreprise en tant que salarié ou de se lancer en tant qu’entrepreneur. Nathalie Bismuth, associée dans une entreprise du secteur à Paris, propose généralement des contrats en CDI, offrant une rémunération moyenne de 2 500 à 3 500 euros nets par mois pour un salarié confirmé.
Cependant, il convient de noter que ces niveaux de salaire ne sont pas garantis, car ils dépendent de divers facteurs tels que la localisation géographique et le nombre d’années d’expérience. Cela dit, les opportunités d’emploi abondent dans ce domaine : début mars 2024, France Travail répertorie plus de 12 000 offres dans toute la France sur son site Internet, dont 4 700 en CDI.
Les qualités nécessaires pour exercer
Dans ce secteur professionnel, plusieurs qualités sont essentielles pour réussir. Une bonne condition physique est notamment requise, car les tâches peuvent impliquer le levage de charges lourdes et le maintien de positions inconfortables pendant de longues périodes.
De plus, il est crucial pour les travailleurs d’être flexibles et disponibles, car certains emplois peuvent nécessiter de travailler les week-ends ou les jours fériés, bien que cette exigence puisse varier d’une entreprise à l’autre.
Par exemple, dans l’entreprise de Nathalie Bismuth, les employés ne sont pas tenus de travailler le week-end. Par ailleurs, comme le souligne la cheffe d’entreprise, la possession d’un permis de conduire est un prérequis indispensable pour exercer ce métier.
De quelle profession s’agit-il ?
Cette profession, qui requiert donc une flexibilité d’emploi, une bonne forme physique et une formation relativement courte, est celle de plombier. Pour ceux qui décident de se lancer en tant qu’entrepreneurs, le potentiel de rémunération est important : en 2017, le revenu moyen des personnes exerçant une activité non salariée dans le domaine de la plomberie, du chauffage et des installations diverses (à l’exclusion des micro-entrepreneurs) atteint 5 320 euros par mois pour le 9e décile, c’est-à-dire les 10% les mieux rémunérés.
Cependant, il est important de noter que pour prétendre à un tel niveau de rémunération chaque mois, il est nécessaire de se lancer en tant qu’entrepreneur. De plus, tous les auto-entrepreneurs du secteur ne peuvent pas espérer atteindre ce niveau de revenu.
Néanmoins, cela représente une possibilité d’évolution de carrière pour les aspirants à ce métier, qui reste principalement masculin : en 2021, on dénombrait 21 710 plombiers hommes contre seulement 61 femmes, selon l’Observatoire des métiers du BTP.