Nous décryptons avec vous le système des heures creuses et heures pleines pour optimiser vos coûts énergétiques. Face à la hausse des tarifs, comprendre le fonctionnement de ces plages horaires peut vous permettre de réaliser des économies substantielles.
Nos collègues de 20 minutes ont démêlé l’écheveau du système heures creuses et heures pleines. Paradoxalement, cette option peut se révéler coûteuse si son fonctionnement vous échappe, bien qu’elle soit conçue pour alléger la facture d’électricité.
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Électricité : des propositions tarifaires onéreuses
Ces dernières années, le coût de l’électricité n’a cessé d’augmenter, et récemment, le gouvernement a annoncé une nouvelle hausse de 8,6 à 9,8 % à partir du 1er février. Cette situation complique la vie financière des ménages.
Malgré la nécessité perçue par les autorités de rétablir les comptes publics, cela implique que les Français doivent supporter une charge financière supplémentaire. De plus, les offres censées aider les consommateurs à réaliser des économies semblent, au contraire, entraîner des dépenses accrues.
C’est du moins ce que nos confrères de 20 minutes soulignent concernant les abonnements heures creuses, heures pleines (HCHP). Selon eux, pour que l’option heures creuses soit réellement avantageuse, il est essentiel de comprendre son fonctionnement.
Le mystère de l’offre heures creuses heures pleines
Nos homologues ont effectivement mené une enquête approfondie pour élucider le mystère de cette offre qui prétend alléger les coûts de l’électricité. Bien que cette théorie soit largement répandue, la réalité est plus nuancée.
Lorsqu’on opte pour l’abonnement heures creuses chez Enedis, on bénéficie de huit heures creuses. Pour 40 % des clients, ces heures sont réparties en deux plages horaires distinctes, tandis que les 60 % restants disposent d’une plage horaire unique de 20 heures à 8 heures du matin.
Pour profiter de ces plages horaires, il faut, selon nos confrères, être “somnambule et homme au foyer”. En effet, la première plage s’étend de 1 h 10 à 7 h 40 du matin, tandis que la seconde va de 12 h 40 à 14 h 10.
Afin de rendre l’option heures creuses véritablement rentable, il est nécessaire de réaliser au moins 30 % de votre consommation pendant ces plages horaires spécifiques. Pour optimiser l’utilisation de cette option, Enedis suggère de programmer les appareils les plus énergivores afin qu’ils fonctionnent pendant les heures creuses.
Des plages horaires pour le moins inhabituelles
Les plages horaires d’heures creuses proposées par le gestionnaire du réseau d’électricité sont-elles véritablement avantageuses ? Selon les investigations de nos confrères de 20 minutes, elles sont qualifiées de “farfelues”. De plus, il est souligné qu’il est impossible de changer de plage horaire, sauf en cas de déménagement, ce qui peut poser un problème.
Lors de la souscription du contrat, le gestionnaire vous attribue la même plage horaire que votre commune. Même en optant pour Engie, cela ne change rien, car ce fournisseur dépend d’Enedis pour l’attribution des heures creuses.
Dans ce contexte, que peut-on faire ? Rester sur le tarif “base” si votre créneau d’heures creuses est peu pratique. Ce tarif propose en moyenne un prix au kWh 10 % moins élevé que l’option HCHP, selon le fournisseur d’électricité. Même si, en heures creuses, le prix est en moyenne 25 % plus élevé.