Plongez dans le monde fascinant de la douance avec les 6 profils d’HPI révélés par des chercheurs américains et posez-vous la question : lequel vous correspond ?
Haut Potentiel Intellectuel (HPI) est un terme qui englobe des individus dotés de capacités intellectuelles exceptionnelles, mais qui présentent également des caractéristiques et des sensibilités particulières. Ces profils, élaborés à partir de recherches approfondies, offrent une vision nuancée et enrichissante de la diversité des personnes à haut potentiel. En vous familiarisant avec ces profils, vous serez amené à vous interroger sur votre propre nature et à vous demander : lequel de ces profils vous correspond-il le mieux ? Cette exploration promet de vous offrir des clés pour mieux comprendre et apprécier la richesse des différences qui caractérisent les individus doués.
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Vous êtes-vous déjà senti différent ?
Les enfants ayant un QI élevé peuvent présenter des comportements très variés. Voici les six profils types qui caractérisent les enfants surdoués. A-t-il déjà ressenti un sentiment de décalage, comme s’il n’était pas tout à fait comme les autres ? Maxime Loustalot, psychologue à Bordeaux, définit le HPI (haut potentiel intellectuel) comme une personne dotée d’une « intelligence cognitive nettement supérieure à la moyenne par rapport à son groupe d’âge, correspondant à un QI de 130 ou plus ». Cette caractéristique n’est pas seulement liée à des performances académiques exceptionnelles, mais englobe également une manière unique de penser, de ressentir et de réagir au monde qui nous entoure.
Selon l’OMS, environ 2,3 % de la population présente ce profil particulier, ce qui représente plus de 200 000 enfants en France. Cette estimation souligne l’importance de reconnaître et de comprendre les besoins spécifiques de ces individus pour leur offrir un accompagnement adapté. Il est essentiel de prendre en compte non seulement leurs capacités intellectuelles, mais aussi leurs sensibilités et leurs particularités émotionnelles, sociales et comportementales.
Toutefois, Loustalot insiste : « Un simple test de QI ne suffit pas ; un suivi professionnel est indispensable pour confirmer le haut potentiel intellectuel ». Bien que le spectre des profils de HPI soit, bien évidemment, bien plus vaste, les chercheurs américains Georges Betts et Maureen Neihart ont identifié durant l’année 1988 six profils plus spécifiques que les autres chez les enfants et adolescents à haut potentiel intellectuel. Ces profils offrent une classification utile pour mieux comprendre les nuances et les différentes manifestations du haut potentiel intellectuel. Chaque profil présente des caractéristiques, des comportements et des besoins particuliers, ce qui permet d’adapter les approches éducatives et de soutien en fonction des spécificités de chaque individu.
Les différents profils HPI
- L’excellent : l’excellent est celui qui excelle académiquement, respecte scrupuleusement les règles établies et évite de prendre des risques par crainte de l’échec. Selon Neihart et Betts, ce profil constitue 90 % des élèves surdoués repérés en milieu scolaire. Bien qu’il puisse s’ennuyer en classe, il préfère souvent taire son ennui par conformisme social. Cherchant souvent l’approbation des adultes, il éprouve parfois des difficultés à exprimer ses émotions. Son besoin de validation extérieure limite sa créativité par rapport à d’autres profils.
- Le créatif : le créatif est confiant et n’hésite pas à exprimer son ennui en classe. Il a du mal à suivre les règles établies, ce qui peut le faire percevoir comme perturbateur par les figures d’autorité. Extrêmement créatif, il souffre d’un manque de reconnaissance de ses talents, ce qui peut affecter son estime de soi. Déterminé lorsqu’il est passionné par un sujet, il peut se désintéresser de l’école si celle-ci ne le stimule pas suffisamment. Avec le bon soutien, il peut exceller et être reconnu pour ses compétences.
- Le clandestin : le clandestin tend à minimiser ou à cacher ses capacités pour mieux s’intégrer à son environnement social. Son besoin d’appartenance génère de la pression et de l’anxiété. Les attentes des enseignants et des parents renforcent son manque de confiance en lui, ainsi que la frustration et la culpabilité. Malgré cela, il possède une grande capacité d’adaptation, changeant facilement d’amis ou d’activités, et fait preuve d’une forte empathie envers les autres.
- Le décrocheur : le décrocheur est souvent marqué par la frustration et la colère. Souvent identifié tardivement comme HPI, il a une attitude désengagée vis-à-vis de sa scolarité, avec une présence irrégulière et un investissement faible dans le travail. Ce profil a un risque accru de décrochage scolaire ou de burn-out. Il peut adopter un comportement explosif, rejetant les autres en raison de sentiments de dévalorisation et de rejet, avec une estime de soi souvent faible.
- Le rabaissé : le rabaissé présente des handicaps physiques, émotionnels ou des troubles de l’apprentissage comme le TDAH ou la dysphasie. Son environnement met souvent l’accent sur ses faiblesses, négligeant ses capacités intellectuelles. Anxieux face à l’échec, sensible et moyennement performant scolairement, il met du temps à accomplir ses tâches. Il est confronté à une double frustration : la stigmatisation liée à son handicap et la difficulté d’exploiter pleinement son potentiel intellectuel.
- L’autonome : l’autonome se distingue par son indépendance, que ce soit dans sa pensée ou dans ses apprentissages. Moins dépendant du regard des autres, il est toutefois socialement apprécié pour ses réussites. Il entretient généralement de bonnes relations interpersonnelles et exerce une influence positive sur son entourage. Fort d’une bonne estime de lui-même et conscient de ses capacités, il sait exprimer ses émotions et faire face à l’échec de manière constructive.
Le HPI ne suffit pas à tout expliquer
Attention, contrairement aux préjugés, être HPI ne conduit pas nécessairement au décrochage scolaire ou à des difficultés psychologiques.
Il est essentiel de bien identifier l’origine de votre malaise. « Si vous ressentez une souffrance ou une sensation de différence, il est crucial de vous interroger sur sa véritable cause plutôt que d’attribuer systématiquement ces problèmes à votre HPI.
Consultez un psychologue qui pourra vous accompagner et en discuter avec vous », conseille Maxime Loustalot.