En 2024, des modifications importantes sont à noter en matière d’impôts, notamment pour les travailleurs en contrat à durée déterminée (CDD), ce qui nécessite une attention particulière de leur part.
La politique d’austérité mise en place par le gouvernement français pour réduire le déficit entraîne une période difficile pour les citoyens, confrontés à une hausse des impôts et de l’inflation. Les mesures d’économies, incluant des coupes budgétaires touchant divers secteurs, y compris celui des aides sociales, sont en cours de déploiement. Dans ce contexte, les retraités ont été déçus d’apprendre qu’ils ne bénéficieraient pas d’une forte revalorisation en 2025 en raison de ce plan d’austérité. De plus, le taux d’intérêt du Livret A n’a pas été augmenté comme prévu. En outre, Gabriel Attal a annoncé la fin de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS). Malgré ces nouvelles peu encourageantes, toutes les annonces ne sont pas négatives !
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Impôts : une annonce réjouissante ?
Dans ce contexte économique tendu pour les Français, l’approche de la période fiscale annuelle est cruciale. Alors que le printemps apporte habituellement une ambiance plus douce et ensoleillée, il marque également le début de la saison fiscale pour les contribuables.
Chaque année, les Français doivent s’acquitter de leur impôt sur le revenu, et les règles de calcul de cet impôt sont sujettes à révision. Les dispositions fiscales pour l’année 2024 sont désormais connues.
Cette année, une bonne nouvelle attend les travailleurs en contrat à durée déterminée (CDD), qui sont souvent confrontés à des revenus irréguliers et parfois incomplets. Ils bénéficieront d’un abattement spécifique pour éviter une imposition excessive. Le montant de cet avantage fiscal a été actualisé pour l’année fiscale 2024, passant de 716 euros à 725 euros.
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Un calcul plus complexe pour les personnes en CDD
Il est crucial de comprendre que l’administration fiscale prélève l’impôt sur le revenu chaque mois directement sur le salaire, la pension de retraite ou l’allocation chômage. Pour déterminer le montant à prélever, les employeurs, les caisses de retraite ou Pôle emploi utilisent le taux de prélèvement à la source fourni par l’administration fiscale.
Ce taux est calculé en fonction des informations de la dernière déclaration de revenus du contribuable, tenant compte de ses revenus et de la composition de son foyer. Cependant, ce calcul est plus complexe pour les travailleurs en contrat à durée déterminée (CDD) ou en mission d’intérim, qui alternent entre périodes de travail et de chômage.
Afin d’éviter que le barème du taux de prélèvement à la source pour l’impôt ne désavantage les personnes ayant des contrats de courte durée, des règles spécifiques sont en place. Pour les deux premiers mois d’embauche, les versements sont soumis à un abattement équivalent à 50 % du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) net imposable mensuel.
Un nouvel abattement pour une bonne nouvelle
Suite à l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) au 1er janvier 2024, qui est désormais de 1 449,02 euros, l’abattement applicable aux contrats courts a été réévalué à la hausse. Il est désormais de 725 euros, soit la moitié du Smic.
Cette révision concerne les contrats conclus à partir de la même date et remplace l’abattement précédent de 716 euros, basé sur un Smic de 1 432 euros.
Cette nouvelle est bien accueillie par les Français, car elle leur permettra de payer légèrement moins d’impôts. Dans une période de crise économique, toute mesure visant à alléger la charge fiscale est appréciée. Cependant, ces ajustements interviennent dans un contexte où les annonces gouvernementales concernant les économies budgétaires suscitent des inquiétudes quant à l’impact social sur les travailleurs.