Le 15 mars prochain, des millions de Français verront un prélèvement de l’État sur leur compte bancaire. Mais quelle est la raison derrière cela ?
Dans les jours à venir, l’État, par le biais du Fisc, s’apprête à prélever des sommes sur les comptes bancaires de plusieurs millions de contribuables français. Ces prélèvements, allant de quelques dizaines à plusieurs centaines d’euros, seront effectués à partir du 15 mars. Plus de sept millions de contribuables seront concernés, avec un montant moyen de prélèvement avoisinant les 90 euros par personne. Cependant, les montants précis varieront en fonction de la situation individuelle de chaque contribuable.
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Le 15 mars, l’État procède à des millions de prélèvements
Vous pourriez ressentir une légère panique en lisant cet article. Un nouvel impôt ? D’où vient ce prélèvement soudain ? Personne ne nous a prévenus ! Ces questions doivent certainement traverser votre esprit. Mais pas d’inquiétude, l’État ne prélève pas sur tous les Français. Il ne touche que ceux qui l’ont autorisé.
Les personnes concernées verront apparaître un débit intitulé « PRÉLÈVEMENT Direction Générale des Finances Publiques » sur leur application bancaire ou sur le site Internet de leur banque. Cette mesure concerne exclusivement les contribuables ayant choisi de répartir le paiement de certains impôts locaux tout au long de l’année, plutôt que de s’acquitter d’une somme importante en une seule fois. Il est évident que l’État ne procède pas à ces prélèvements sans raison.
Cependant, il est possible que certains contribuables aient oublié d’avoir opté pour cette mensualisation. Ainsi, ils pourraient être surpris de voir le prélèvement le 15 mars. Il est donc recommandé de vérifier afin d’éviter toute confusion.
L’État va prélever deux impôts locaux
En effet, chaque mois, l’État procède à des prélèvements via le Fisc pour deux impôts locaux : la taxe foncière et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Il convient de noter que la taxe d’habitation a été supprimée pour les résidences principales, mais demeure applicable aux résidences secondaires, ce qui signifie que tous les propriétaires français possédant une résidence secondaire doivent s’acquitter de cette taxe.
Les personnes détenant une propriété au 1ᵉʳ janvier 2023 doivent régler la taxe foncière. Les prélèvements mensuels correspondent à un dixième du montant total à payer, avec une régularisation prévue à la fin de l’année 2024 une fois que les montants définitifs seront établis. L’État maintiendra ses prélèvements mensuels tout au long de cette période.
Une option de paiement plus avantageuse ?
Si des millions de Français choisissent ces prélèvements, ce n’est pas un choix anodin. Pour eux, il semble plus avantageux de fractionner les paiements plutôt que de verser la totalité d’un coup.
L’État est conscient de cette préférence, d’où sa proposition de cette méthode de paiement. Celle-ci génère des millions d’euros, tout en permettant aux contribuables de mieux gérer leurs finances. En optant pour ce système, ils évitent de se retrouver avec une somme importante à débourser en une seule fois.
Les personnes qui rencontrent des difficultés financières pour payer la taxe foncière ou d’habitation peuvent également bénéficier de cette option, ce qui allège leur charge financière, surtout en cette période de crise. Pour l’État, c’est également une assurance d’obtenir les paiements dans les délais convenus. Ainsi, cette solution est avantageuse pour les deux parties.