Un NFT traduit des produits immatériels pour authentifier une œuvre. On retrouve parmi elles les vidéos, les enregistrements sonores ainsi que les illustrations. Acheter un NFT, c’est pouvoir le stocker dans son espace virtuel (le blockchain) avec l’assurance que celui-ci soit protégé dans le monde du web. Ainsi, vous êtes le seul propriétaire et le seul en droit de l’utiliser. Ces achats permettent aux artistes de gagner de l’argent à travers la cryptomonnaie tout en développant le nouvel art, 2.0.
Le concept du NFT prend assez d’ampleur pour se demander si une assurance serait nécessaire en cas de problème. Pourtant, les transactions sont sécurisées, et le monde virtuel ne permet quasiment aucune erreur de possible. Tout semble être parfaitement sécurisé.
Assurer des œuvres d’art virtuelles
L’essor des NFT pose la question de savoir s’ils sont assez protégés dans l’espace virtuel réglementé et codé pour les protéger. En effet, l’informatique n’a jamais été complètement infaillible et les mauvaises intentions sont toujours possibles même pour des œuvres numériques. Le paradoxe du NFT est que même si la tendance s’accélère, elle n’est cependant pas encore assez connue et développée pour obtenir une protection à toute épreuve. L’univers encore en construction peut donc laisser ses parts de risques – mais comme tout au final.
Ainsi, assurer ses œuvres, qu’elles soient virtuelles ou réelles, s’avère tout à fait possible. Les assurances standard proposent déjà d’assurer les œuvres d’art à condition de posséder un coffre-fort physique. Si tel est le cas dans le cadre des NFT, alors l’assurance en question couvrira aussi les dommages causés à ce type-là. Si vous doutez de l’implication des Token Non Fongible dans votre contrat, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre assurance. Ainsi, pour avoir plus d’informations sur le sujet et ainsi, ne pas tomber de haut en cas de problème.
Attention, un coffre-fort virtuel sera sûrement l’exception à la règle pour ce genre d’assurances ne couvrant que les biens physiques.
Par ailleurs, ces fichiers numériques ne sont pas assurés par les assurances traditionnelles, il faut donc se tourner vers des contrats spécialisés. Certaines compagnies comme Hiscox proposent des offres à ce sujet donc renseignez-vous. Il est tout à fait possible de couvrir vos biens virtuels.
Rien d’obligatoire à l’heure actuelle
Dans les faits, les NFT restent sur un domaine bien protégé par les blockchain qui sont des espaces virtuels créés pour protéger vos acquisitions. Les coffres-forts virtuels sont très efficaces, mais il s’agira par la suite que vos codes restent confidentiels et que vous soyez prudent sur tout type de sites et réseaux. Faites attention aux arnaques, aux liens douteux (phishing link) et changez régulièrement vos mot de passe. Tout peut arriver et vous n’êtes évidemment, à l’abri de rien.
Pour vous donner un exemple, OpenSea, l’un des plus grands marchés du NFT, a récemment été pris d’un bug qui a fait perdre plusieurs NFT à des artistes pour les vendre à des prix dérisoires à des acheteurs stratégiques. Ces “Non Fongible Token” ont alors été vendu 99% moins cher que ce qu’ils ne valaient au départ. Si le site est pourtant très bien protégé et adapté aux œuvres virtuelles, il n’en reste pas moins que les failles dans le domaine informatique sont nombreuses. Le monde du web est en constante expansion et peut causer des torts à ceux qui lui font une confiance aveugle.
Une assurance pour garantir la protection et couvrir les dommages des NFT ne fera pas tout, c’est évident. Mais, c’est justement pour des risques qu’il n’est pas possible de pallier qu’elle peut être utile. Ainsi, si vous êtes un grand collectionneur de ces images ou même créateur dans ce domaine, prêtez attention à ce qui pourrait surveiller vos arrières. Vous pourriez vous remercier plus tard.