Vous vous demandez comment profiter d’une retraite à taux plein même si vous n’avez pas cotisé le montant nécessaire ? Vous êtes au bon endroit !
La retraite est un sujet qui préoccupe bon nombre d’entre nous, surtout lorsque l’on n’a pas toujours pu cotiser autant qu’on l’aurait souhaité tout au long de notre carrière. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des astuces et des mécanismes qui permettent de bénéficier d’une retraite à taux plein, même sans avoir atteint le montant de cotisation requis. Alors, comment est-ce possible ? Dans cet article, nous allons explorer les différentes options et les démarches à suivre pour vous aider à maximiser votre pension de retraite, même avec des cotisations limitées.
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Prolonger sa carrière pour bénéficier d’une retraite à taux plein
Avec l’augmentation de l’âge légal de la retraite à 64 ans due à la réforme, de plus en plus de salariés doivent prolonger leur activité professionnelle pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
Le nombre de trimestres requis dépend de l’année de naissance, étant de 166 pour ceux nés en 1956 ou 1957, soit 41 ans et 6 mois de cotisation. Cependant, la réforme fixe ce nombre à 43 annuités pour la plupart des salariés.
Ceux qui ne parviennent pas à accumuler le nombre de trimestres nécessaires verront leur pension réduite. Trois solutions s’offrent alors à eux pour pallier cette décote : prolonger leur carrière jusqu’à obtenir les trimestres manquants, retarder le départ à la retraite jusqu’à l’âge du taux plein automatique (67 ans) ou effectuer un rachat de trimestres.
Le rachat de trimestres
Le rachat de trimestres offre la possibilité de combler les lacunes en termes de durée de cotisation sans prolonger la période de travail. Toutefois, il existe des limitations quant aux trimestres qui peuvent être rachetés.
Dans le secteur privé, seules les années d’études supérieures conduisant à l’obtention d’un diplôme, les stages effectués depuis le 15 mars 2015 dans le cadre des études supérieures, et les années incomplètes de cotisation peuvent être rachetées. Les années d’études éligibles incluent celles des classes préparatoires aux grandes écoles. Quant aux stages, ils doivent être réalisés dans le contexte des études supérieures mentionnées.
Les années incomplètes correspondent à celles où quatre trimestres n’ont pas été validés, comme lors d’un temps partiel, d’une mission d’intérim, d’un travail saisonnier, d’un job étudiant ou d’une période de chômage non indemnisé.
Rachat limité à 12 trimestres
Le rachat de trimestres est ouvert dès l’âge de 20 ans jusqu’à 67 ans, avec une limite de 12 trimestres. Le coût de chaque trimestre varie selon l’âge et les revenus. Pour estimer précisément ce coût, l’Assurance retraite propose un simulateur sur son site, accessible aux salariés du privé, travailleurs indépendants et agents non titulaires de la fonction publique. Prévoir un budget d’environ 1 000 euros par trimestre est conseillé, surtout pour les jeunes ayant un salaire modeste.
Il est important de noter que bien que le rachat de trimestres puisse éviter une décote, il ne permet pas de dépasser la durée de cotisation requise selon l’année de naissance ni de générer une surcote.
De plus, les sommes investies dans le rachat sont déductibles des revenus déclarés aux impôts. Dans le secteur public, les modalités de rachat sont plus restreintes, se limitant principalement aux années d’études supérieures.

