Découvrez les villes où l’assurance habitation a connu une augmentation significative en 2024, impactant les budgets des résidents. Tous les détails dans cet article.
Les tarifs des assurances habitation présentent une diversité marquée d’une ville à une autre, ainsi que d’un département à un autre, à travers le territoire français. Cette disparité résulte non seulement des particularités locales et régionales, telles que les risques climatiques ou les actes d’incivilité, mais aussi des caractéristiques propres à chaque lieu, influençant ainsi les primes d’assurance.
Lire aussi :
- Assurance : mauvaise nouvelle, pas d’indemnisation en cas d’accident sur une route enneigé !
- Le secret des contrats d’assurance-vie les plus rentables enfin dévoilé !
Des disparités importantes d’une région à une autre
Une enquête récemment menée par la société d’assurance numérique Acheel a mis en évidence des différences significatives dans les coûts des assurances habitation à travers les diverses régions françaises.
Cette étude exhaustive, réalisée à partir de l’analyse de 100 000 contrats souscrits auprès de cette compagnie, révèle que les prix moyens des polices d’assurance pour les appartements varient considérablement selon la localisation géographique.
En particulier, les régions de l’Occitanie, de l’Île-de-France et de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) se distinguent par des primes nettement plus élevées, atteignant respectivement en moyenne 107,73 euros, 118,71 euros et 118,08 euros.
Les aléas climatiques et l’insécurité : des facteurs majeurs dans le coût de l’assurance habitation
« La hausse des primes d’assurance découle principalement d’une augmentation des sinistres liés aux aléas climatiques, aux cambriolages et aux actes de vandalisme, explique Assurland. En revanche, la Bretagne et les Pays de la Loire se démarquent en offrant des tarifs plus avantageux, mettant en lumière l’impact considérable de la localisation et de l’exposition aux risques sur le coût de l’assurance. »
Dans le détail, le classement des primes par région pour un appartement révèle que l’Île-de-France affiche la prime annuelle la plus élevée, à 118,08 euros, tandis que la Bretagne présente la prime la moins onéreuse, à 71,64 euros par an.
Entre ces deux extrêmes, on retrouve les Pays de la Loire à 76,82 euros, le Centre-Val de Loire à 82,04 euros, la Normandie à 83,27 euros, le Grand Est à 89,27 euros, la Nouvelle-Aquitaine à 89,49 euros, la Bourgogne Franche-Comté à 92,47 euros, les Hauts-de-France à 97,44 euros, l’Auvergne-Rhône-Alpes à 99,99 euros, l’Occitanie à 107,73 euros, et enfin la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la deuxième région la plus chère après l’Île-de-France, avec 118,08 euros par an.
Brest la moins chère et Paris la plus chère
L’étude sur les grandes villes met en évidence Paris, Marseille et Nice parmi les localités où l’assurance habitation est la plus coûteuse. En raison de « la densité urbaine et du niveau élevé de risques associés, tels que les vols et les aléas climatiques », remarque le comparateur d’assurances, les tarifs annuels moyens dépassent les 120 euros pour les appartements.
En revanche, à Brest, ville paisible, la prime est inférieure à 70 euros. Dans les cinq principales villes de plus de 100 000 habitants où la prime est la plus élevée, Paris et Boulogne-Billancourt dominent le classement avec des primes respectives de 138,41 euros et 130,21 euros. La densité urbaine de Marseille, Montreuil et Saint-Denis explique en grande partie leur présence dans ce Top 5.
Dans le même ordre d’idées, parmi les villes où la prime est la moins élevée, Brest se démarque avec 69,70 euros, suivie de Rennes (70,17 euros), Angers (72,82 euros), Caen (77,97 euros) et Limoges (79,03 euros). Ces données soulignent l’étroite corrélation entre l’assurance habitation et les risques associés, notamment les sinistres liés aux conditions climatiques ou à l’insécurité. Néanmoins, la valeur du patrimoine assuré reste également un facteur déterminant de la prime d’assurance.