Il est impératif pour les conducteurs de veiller à la préservation de leur plaque d’immatriculation, étant donné que la loi limite leurs libertés concernant son usage.
De nombreuses règles d’immatriculation sont en place pour les conducteurs, visant à prévenir les confusions et à faciliter l’identification des véhicules. Cependant, la plupart des conducteurs ne sont pas conscients de leur existence, en particulier celles relatives au numéro de plaque. Une règle spécifique, souvent méconnue, peut entraîner une amende pouvant aller jusqu’à près de 700 euros. Pourtant, il suffit de prendre la route pour constater que de nombreux automobilistes ignorent cette règle. Pourquoi cela ? Parce que le non-respect de cette règle est immédiatement visible sur leur véhicule. Nous vous expliquons les détails.
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Les règles relatives à la plaque d’immatriculation sont sujettes à des changements
Les automobilistes sont tenus de respecter les règles de circulation établies par la législation, mais celles-ci ne sont pas figées et peuvent évoluer. Par exemple, au cours des années 2000, les autorités ont décidé d’assouplir les règles concernant les plaques d’immatriculation, offrant ainsi une plus grande flexibilité aux conducteurs.
Cette flexibilité se traduit par une certaine latitude accordée aux automobilistes dans la personnalisation de leurs plaques. Cependant, les autorités étaient conscientes du risque de fraude et des difficultés accrues pour localiser les conducteurs.
Auparavant, chaque plaque d’immatriculation devait correspondre au département de résidence des automobilistes, ce qui nécessitait le changement de plaque en cas de déménagement. Cette règle, critiquée pour sa complexité, a été réformée en 2009. Désormais, plusieurs exigences régissent l’immatriculation des véhicules, restreignant ainsi la liberté des automobilistes. Certaines lettres sont interdites, et le numéro de plaque reste le même pendant toute la durée de vie du véhicule, à l’exception des lettres I, O, U et du double initial SS.
Les automobilistes et les autocollants
De nos jours, de plus en plus d’automobilistes optent pour l’application de stickers décoratifs sur leurs plaques d’immatriculation, souvent au détriment des numéros et du logo régional. Cette pratique gagne en popularité.
Cependant, selon l’arrêté de 2009, la plaque d’immatriculation peut être renouvelée tout en conservant le même numéro, et l’ajout de stickers ou d’autres éléments décoratifs est strictement interdit. De plus, le code départemental doit être clairement visible sur la plaque, sans aucune entrave.
Il ne s’agit pas seulement de préserver un sentiment de fierté régionale, mais surtout de garantir la sécurité. La présence du code départemental est essentielle pour l’identification des véhicules et leur localisation en cas de besoin. Par conséquent, la loi sanctionne sévèrement les automobilistes en infraction avec ces règles.
Les conducteurs sont passibles de lourdes amendes
Le non-respect de cette règle peut entraîner une amende conséquente, allant de 135 à 750 euros, notamment si les stickers recouvrent le logo régional. Par conséquent, il est important pour les automobilistes de limiter les décorations extérieures de leur véhicule.
En 2020, la Cour de cassation a confirmé l’application des dispositions de l’arrêté de 2009, en faveur des fabricants de plaques qui dénonçaient les pratiques des vendeurs de stickers.
Outre les règles d’immatriculation, les automobilistes doivent également se conformer à des exigences concernant les tenues portées au volant, sous peine de devoir payer des amendes substantielles. Il est ainsi déconseillé de porter des vêtements qui entravent la maîtrise du véhicule, comme les grosses doudounes en hiver ou de conduire pieds nus en été, sous peine d’être verbalisé par les forces de l’ordre.