Attention conducteurs, un nouveau radar est désormais en circulation, et il peut vous verbaliser même si vous respectez scrupuleusement les limites de vitesse !
Chers automobilistes, une nouvelle menace plane sur les routes : un tout nouveau type de radar est désormais déployé, et il représente une réelle surprise pour les conducteurs respectueux des limitations de vitesse. Contrairement aux radars classiques qui ne sanctionnent que les excès de vitesse, ce nouveau dispositif est capable de vous verbaliser même si vous respectez scrupuleusement les limites autorisées. Cette innovation soulève des questions sur la manière dont les infractions sont détectées et sur les possibles répercussions pour les conducteurs.
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Des radars de plus en plus puissants
Déployé pour la première fois en 2022 dans certaines villes françaises, ce nouveau type de radar entrera en vigueur et commencera à émettre des contraventions dans les mois à venir.
En 2023, l’expansion du réseau de radars en France a été plus modérée, avec seulement une augmentation de quelque 200 unités sur l’ensemble du territoire. Cependant, le parc de radars a été considérablement modernisé, avec l’introduction d’appareils de nouvelle génération, plus sophistiqués. Parmi ces nouvelles installations, certains radars se démarquent particulièrement.
Certains automobilistes ont déjà croisé ces nouveaux radars, car ils ont été soumis à des essais pilotes pendant plusieurs mois en 2022 dans sept villes françaises, notamment Paris, Nice, Toulouse, Bron, Saint-Lambert, Rueil-Malmaison et Villeneuve-le-Roi. Dotés d’une grande antenne munie de plusieurs capteurs, ces dispositifs présentent un design notablement différent des radars traditionnels. Cette évolution est justifiée par le fait que ces radars ne sont pas conçus pour remplir les fonctions habituelles des radars de vitesse.
Ces nouveaux radars ne sont pas conçus pour mesurer les excès de vitesse
Ces nouveaux radars, élaborés par diverses sociétés, dont l’Hydre développé par Bruitparif, le centre d’évaluation technique de l’environnement sonore en Île-de-France, ne sont pas conçus pour surveiller les dépassements de vitesse.
Dotés d’un dispositif acoustique, ils sont capables de mesurer le niveau de décibels émis par chaque véhicule. En France, les véhicules homologués sont généralement limités à un niveau sonore de 80 décibels.
Toutefois, dans le cadre de la lutte contre les nuisances sonores, notamment celles causées par les modifications des pots d’échappement, principalement observées chez les motos, l’État a décidé, après la première phase de tests, d’établir une limite de 85 décibels à ne pas dépasser.
Une installation à venir dans les prochains mois
Initialement prévue pour la fin de l’année 2022, la seconde phase, qui prévoit l’imposition effective des amendes, a été retardée en raison du processus d’homologation des radars.
Désormais homologués, ces dispositifs seront prochainement réinstallés au-dessus des routes dans les mois à venir. La date de remise en service du radar sonore de Bron, une ville de la banlieue lyonnaise, est déjà fixée.
Dès la rentrée prochaine, la phase de prévention prendra fin, et ce radar anti-bruit sera le premier à sanctionner les conducteurs par des amendes. Tout véhicule dépassant le seuil de décibels autorisé sera passible d’une contravention de 4ème classe, comme prévu par l’article R318-3 du Code de la route. Cela entraînera une amende forfaitaire de 135 euros, réduite à 90 euros en cas de paiement dans les 15 jours.
