France / Coups de feu à la mosquée de Bayonne : Macron condamne «l’attaque odieuse»
Le président français, Emmanuel Macron, a condamné lundi sur les réseaux sociaux « l’attaque odieuse perpétrée devant la mosquée de Bayonne » et s’est engagé à « protéger » les Musulmans du pays.
« La République ne tolérera jamais la haine », a martelé le chef de l’Etat français dans sa publication.
Quelques heures après l’attaque à l’arme à feu qui a fait deux blessés à la mosquée de Bayonne, le président français a réagi en diffusant un message de soutien.
« Je condamne avec fermeté l’attaque odieuse perpétrée devant la mosquée de Bayonne », a écrit Emmanuel Macron avant d’adresser ses « pensées aux victimes ».
Il s’est par ailleurs engagé « à ce que tout soit mis en œuvre pour punir les auteurs et protéger nos compatriotes de confession musulmane».
Avant Macron, le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, "avait exprimé sa solidarité et son soutien à la communauté musulmane", via son compte Twitter, affirmant avoir conscience du « choc et de l’effroi » suscités par cette attaque armée.
De son côté, la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen s’est immédiatement désolidarisée des faits après que les médias ont révélé que le tireur présumé s’était présenté aux élections cantonales sous l’étique de son parti.
Réagissant de la même manière sur les réseaux sociaux, elle a expliqué que « l’attentat commis contre la mosquée de Bayonne est un acte inqualifiable absolument contraire à toutes les valeurs portées par notre mouvement ».
Enfin à l’extrême gauche, le député et chef de file de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a fustigé « le harcèlement contre les Musulmans », qu’il considère comme étant à l’origine de ce passage à l’acte.
Pour rappel, un ancien militaire de 84 ans a ouvert le feu sur deux fidèles à la mosquée de Bayonne ce lundi en milieu d’après-midi avant de prendre la fuite puis d’être interpellé par les forces de l’ordre.
Les deux blessés sont respectivement âgés de 74 et 78 ans et sont dans un état grave mais stable.
Mona Saanouni
Photographie : Archive, Agence Anadolu
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