
Cameroun : La tension reste vive dans les régions anglophones
L'ONG International Crisis Group a dénombré au moins 50 morts entre civils et membres des forces camerounaise en octobre dernier.
Au moins 50 personnes (civils et membres des forces camerounaises) ont trouvé la mort dans les deux régions anglophones durant le mois d'octobre dernier, a révélé l'ONG International Crisis Group (ICG) dans un communiqué publié jeudi.
"La tension reste vive dans les zones anglophone (Nord-Ouest et Sud-Ouest) malgré l’organisation du grand dialogue national (organisé par le gouvernement du 30 septembre au 4 octobre et boycotté par les séparatistes anglophones-ndlr)", note l'ONG dans le même document.
A l'occasion du Forum sur la paix tenu à Paris (12-13 novembre), le président camerounais, Paul Biya, a annoncé sa décision de doter les deux régions anglophones d d’un statut particulier.
"Nous mettons sur pied un statut spécial qui reconnaît la spécificité de la zone anglophone, mais elle reste dans l'intégrité territoriale du Cameroun", a déclaré Paul Biya mardi à Paris.
Dans une lettre ouverte adressée au président français, Emmanuel Macron, le 12 novembre, cinquante universitaires, intellectuels et défenseurs des droits de l’homme lui ont demandé d'encourager son homologue camerounais Paul Biya à participer ouvertement aux pourparlers de paix menés par la Suisse pour tenter de mettre fin à la crise anglophone au Cameroun.
"La France et la communauté internationale savent sans doute que le récent Grand dialogue national, organisé par le Cameroun, n’a pas abordé de manière adéquate la crise anglophone. Par conséquent, la violence persiste dans les régions anglophones depuis la fin du dialogue, le 4 octobre", ont-ils écrit.
La crise sociopolitique née en octobre 2016 dans les deux régions anglophones s’est transformée fin 2017 en un conflit armé entre séparatistes et forces de l’ordre qui a fait des milliers de victimes et poussé des milliers de personnes à se déplacer.
Peter Kum, Nadia Chahed
Photographie : Archive, Agence Anadolu
L'ACTUALITÉ LA PLUS LUE DE LA SEMAINE
- La Turquie et l'Azerbaïdjan inaugurent le tronçon trans-européen du gazoduc TANAP
- La Turquie remporte 7 médailles en Premier League de Karate 1
- Un chef turc remporte un prix international majeur de gastronomie
- ANALYSE : L'influence russe en Libye pousse les États-Unis à repenser leur stratégie
- Des militants du groupe terroriste PKK tabassent un étudiant turc au Royaume-Uni
- Les grandes entreprises de l'industrie turque de la défense se développent en 2019
- Burkina Faso / Attaque contre une église dans l'est : 14 fidèles, dont le pasteur, tués
- EURO 2020 : La Turquie jouera contre l'Italie, la Suisse et le Pays de Galles
- Cavusoglu : Nous avons œuvré à résoudre la crise syrienne eu égard à des considérations d'ordre humanitaire
- Le ministre turc des Affaires étrangères décrit l'Espagne comme un «véritable ami»
- Tunisie : des centaines de Tunisiens manifestent contre les violences faites aux femmes
- Le terrorisme des YPG / PKK vise les civils dans le nord de la Syrie
- Turkish Airlines atteindra 77M de passagers à la fin de l'année
- La Turquie et la Libye ne permettront pas de fait accompli: Porte-parole turc
- Erdogan appelle au dialogue, et au partage égalitaire en Méditerranée orientale
- Royaume-Uni : le Parti travailliste s'engage à mettre un terme aux ventes d'armes à l'Arabie saoudite
- Syrie : La Turquie rouvre une école à Tell Abyad (Photos)
- Mali : 2 militaires tués dans une explosion à Mopti
- La Russie commence à pomper du gaz naturel vers la Chine
- L'économie turque croît de 0,9% au troisième trimestre 2019
- La Turquie attend de ses alliés de l'OTAN un signe sincère de solidarité
- Un fonds turc construira une installation de pétrochimie et de raffinage d'une valeur de 10 milliards de dollars
- La Turquie construit son premier laboratoire d'essais et d'analyse de radioactivité pour satellites
- EuroLigue: Anadolu Efes leader du classement, Fenerbahçe gagne 2 matches à la suite
- La Turquie a intercepté 3467 personnes migrantes la semaine passée
Mots-clés: Cameroun, crise anglophone